Coup de boost du Coup de pouce chauffage
Éliminer les chauffages fonctionnant aux énergies polluantes définitivement et dans le meilleur délai qui soit, c’est l’objectif du gouvernement. Il est indispensable d’inciter les Français à opter pour un système plus écologique. C’est justement pour cela que le gouvernement a décidé de redynamiser le dispositif des CEE (Certificats d’économie d’énergie). Découvrez les changements apportés.
A propos de l’évolution du dispositif des CEE et du coup de boost chauffage
Deux textes parus au Journal officiel du 28 octobre ont révélé les changements majeurs du dispositif. Pour rappel, la décision a été prise dans le but de redynamiser les CEE. Mais elle entre aussi dans le cadre du plan de sobriété énergétique, adopté dans le but de réduire la consommation d’énergie du pays. Quelles sont les modifications apportées ?
La hausse des obligations des CEE grâce au coup de boost chauffage
Dans le premier arrêté, le gouvernement a annoncé l’augmentation du niveau de l’obligation des CEE à 3.100 TWhc pour la 5e période, soit une hausse de 600 TWhc (térawattheures cumulés actualisés). Bien qu’elle soit faible, elle a répondu en partie aux attentes du mouvement Symbiote. Selon son président Edouard Barthèse, cette hausse des obligations permettrait de relancer le marché ayant connu un ralentissement important vers la fin 2021, suite à la reprise économique après la pandémie.
Cette évolution pourrait augmenter le cours des CEE et permettre un « regain d’activité » pour les entreprises œuvrant dans le domaine de la rénovation énergétique. Elle engendrera aussi une hausse des primes accessibles aux ménages et une baisse des restes à charges.
Dans le même décret, il a été indiqué que le niveau des obligations d’économies « classiques » va augmenter de 25%. En outre, le volume de certificats que les fournisseurs d’énergie pourraient délivrer au cours de cette nouvelle période du dispositif a passé de 288 à 357 TWh à cumac.
Coup de boost du Coup de pouce chauffage
Dans le second décret du 28 octobre, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un « coup de boost » du Coup de pouce chauffage. Rendre le dispositif plus attractif afin d’inciter les Français à se débarrasser des appareils de chauffage polluants, fonctionnant avec des énergies fossiles notamment le fioul, c’est l’objectif de l’Etat en prenant cette décision.
En proposant cette bonification supplémentaire, l’Etat affirme son souhait d’accélérer la transition écologique et de proposer une solution durable, accessible à tous les citoyens qui utilisent du chauffage au fioul à l’heure où le coût de cette énergie a connu une hausse considérable.
Les détails sur le Coup de boost chauffage
Avant tout, on doit souligner qu’il s’agit d’un nouvel outil qui a vu le jour grâce au plan de sobriété énergétique. Il concerne tous les travaux de remplacement d’une chaudière fioul.
Les conditions d’accès au coup de boost chauffage
L’arrêté du 28 octobre indique que le Coup de boost chauffage concerne les opérations de changement de chaudière fioul par un système utilisant des énergies renouvelables engagées avant le 30 juin 2022. Autrement dit, les devis doivent être signés avant cette date. En outre, il faut que les travaux soient réalisés le 31 décembre 2023 au plus tard.
Les équipements éligibles au coup de boost chauffage
D’après l’arrêté du 28 octobre 2022, les bonifications ajoutées au « Coup de pouce de chauffage » sont accessibles lors de l’installation d’un chauffage, mais pas n’importe lequel. Il faut opter pour un système qui fonctionne avec une énergie propre.
Parmi les appareils à choisir, il y a les pompes à chaleur incluant les modèles hybrides, les systèmes solaires combinés et les chaudières biomasse. On peut aussi bénéficier de ce coup de pouce lors des travaux de raccordement à un réseau de chaleur alimenté « majoritairement » par des énergies renouvelables (ENR) ou de récupération.
Les nouveaux montants des aides suite au coup de boost
Le montant des primes CEE va connaître une hausse significative. Il dépend des revenus du bénéficiaire. Pour les ménages modestes et très modestes, la hausse sera d’au moins 1000 euros. Ainsi, s’ils ont reçu 4000 euros de primes auparavant, ils pourront encaisser 5000 euros au minimum. Pour les autres ménages, une prime supplémentaire de 1500 euros sera accessible. Ainsi, ils pourront recevoir 4000 euros au lieu de 2500 euros auparavant.
Un coup de boost très motivant
À première vue, ce coup de boost est très intéressant. En effet, grâce à sa mise en vigueur, le montant des primes CEE sera plus incitatif. La mise en place de ces bonifications constitue une bonne nouvelle pour les foyers français. Notons que ces derniers ont vu leurs restes à charge augmenter depuis quelques mois.