Greenpeace pointe les failles de l'EPR
L’association militante a commandé un rapport à un expert du nucléaire, le professeur Helmut Hirsh, sur les mesures de sécurité entourant le projet d’EPR. Plusieurs mesures de sécurité sont sous-estimées et Areva est jetée en pâture par Greenpeace.
« Les dispositifs de sécurité de l’EPR sont bien moins importants que ne le suggèrent le groupe Areva et ses soutiens », avance l’association écologiste en résumant le rapport. Les futures installations françaises, notamment l’EPR de Flamanville, sont en proie à de violentes critiques. « Les concepteurs n’ont manifestement pas prévu de solutions systématiques en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement ». Au-delà de 24 heures, le risque de fuite « est réel ». A Fukushima, la panne a duré onze jours...
Areva épinglée, Besson répond
« Areva sous-estime le risque de coupure d’électricité pouvant affecter les centrales nucléaires au point d’avoir amoindri les mesures de précaution entourant l’EPR, affirme de manière péremptoire Greenpeace. L'association et le ministère se renvoient la balle. Le ministre de l’Énergie, Eric Besson, a réagi au micro de France Inter, hier matin, à cette étude: « Greenpeace est en campagne permanente c’est son droit. Les meilleurs experts internationaux [...] considèrent que l’EPR sera le réacteur le plus sur au monde. » , rassure le ministre .